Communiqué de presse : 23Úme journées Cinématographiques de Saint-Denis.

Au cinĂ©ma l’Écran du 2 au 11 fĂ©vrier 2023

Cette Ă©dition des JournĂ©es cinĂ©matographiques s’attachera Ă  offrir une balade dans des territoires rares, Ă  la rencontre de cinĂ©matographies qui font la part belle aux regards indĂ©pendants et « satellites » du cinĂ©ma dominant. À travers plus de 50 sĂ©ances et de nombreuses rencontres en prĂ©sence de cinĂ©astes, la programmation proposera d’ouvrir en grand nos regards et de bousculer nos habitudes de spectateurs.

Aux cĂŽtĂ©s de KEN LOACH, invitĂ© d’honneur, et de nombreux cinĂ©astes comme Annabelle Aventurin, Alain Cavalier, Marcelo Gomes, Elina Löwensohn, Laura Poitras, Marcello Quintanilha, Kirill Serebrennikov, Alexandra Stewart, Marie- Claude Treilhou, Patrick Wang, Saul Williams et Fronza Woods ; Françoise Romand prĂ©sentera le samedi 4 fĂ©vrier Ă  18h Ă  l’Écran St Denis son film phare Appelez-moi Madame prĂ©cĂ©dĂ© de son tout dernier court-mĂ©trage : Ma vie de merde.

Lien vers la programmation des 23Úmes journées cinématographiques : REGARDS SATELLITES

Communiqué de presse Films Femmes Méditerranée 2022

Françoise Romand invitĂ©e d’honneur de la 17Ăšme rencontre FILMS FEMMES MÉDITERRANÉE et offre un CinĂ©-Romand en clĂŽture le 3 dĂ©cembre.

La 17e Ă©dition des Rencontres Films Femmes MĂ©diterranĂ©e vous donne rendez-vous Ă  Marseille, puis en rĂ©gion, autour d’une quarantaine de films, longs et courts mĂ©trages, fictions, documentaires et films d’animation, tous singuliers et choisis dans l’énergie collective grĂące Ă  la diversitĂ© de leurs regards.

Trois longs mĂ©trages ainsi que trois courts mĂ©trages de Françoise Romand sont proposĂ©s lors du festival de cette mouture 2022.

La programmation questionne des sujets sensibles tels que le monde de l’adolescence, le poids des sociĂ©tĂ©s patriarcales, le passĂ© colonial. Elle fait la part belle aux rĂ©cits initiatiques et aux fresques familiales, oĂč souvent l’humour et la sororitĂ© font contrepoids aux crises.

Avec l’envie de travailler les mĂ©moires qui traversent les territoires mĂ©diterranĂ©ens, la programmation parcourt l’AlgĂ©rie, la Tunisie, le Liban, la Palestine, l’ArmĂ©nie, la GrĂšce, la RĂ©publique TchĂšque, la Bosnie-HerzĂ©govine, l’Italie, la France, l’Espagne et le Portugal.

C’est dans ce contexte que Françoise Romand et ses dĂ©rapages contrĂŽlĂ©s sont mis Ă  l’honneur. L’équipe de Films Femmes MĂ©diterranĂ©e dĂ©crit la cinĂ©aste comme « l’autrice de documentaires burlesques, intimes et politiques qui prouvent avec maitrise que l’aventure documentaire n’est pas une affaire de sĂ©rieux ». « Tout ça, c’est du cinĂ©ma » comme aime Ă  le rappeler l’artiste.

Un Ciné-Romand pour clÎturer les rencontres

Le samedi 3 décembre, une expérience cinématographique inédite.

Pour offrir un bonus aux spectateurs Ă  la fin des Rencontres, Fims Femmes MĂ©diterranĂ©e a choisi de rĂ©activer une aventure cinĂ©matographique en appartement expĂ©rimentĂ©e depuis 2007 Ă  Paris et Bagnolet par Françoise Romand. Elle interroge le systĂšme de diffusion des films et la rĂ©ception des spectateurs et spectatrices, mĂ©langeant indiscrĂ©tion et vraie passion pour la rencontre. C’est dans les tours Labourdette, que ce dernier rendez-vous de « DĂ©rapages contrĂŽlĂ©s Â» aura lieu, le choix du site Ă©tant guidĂ© par l’originalitĂ© de cette citĂ© d’habitation Ă  la sociologie complexe oĂč des souvenirs d’enfance de la cinĂ©aste sont encore vifs. 

Interrogeant les lois de l’hospitalitĂ© et le cinĂ©ma Ă  l’ùre de sa diffusion numĂ©rique, CinĂ©- Romand est une mise en abyme des prĂ©cĂ©dents films de Françoise Romand qu’elle sort de leur carcan et ramĂšne comme un home-movie « chez l’habitant ».

Des anges, membres de FFM, ont chacun·e en charge un petit groupe de spectateurs, qu’ils conduisent chez les habitant·e·s. On pousse la porte, les occupant·e·s sont lĂ . On les ignore, il ne s’agit pas d’une visite guidĂ©e des appartements… Dans un coin un Ă©cran diffuse un des films de Françoise Romand que l’on regarde un quart d’heure puis on se glisse dans un autre appartement, ainsi de suite pour la durĂ©e d’une sĂ©ance de cinĂ©ma. Étrange expĂ©rience qui vous met dans la peau de l’homme ou de la femme invisible et aussi qui vous place devant une table de montage. Vous ne savez plus oĂč orienter vos yeux et vos oreilles : l’Ă©cran de tĂ©lĂ©, la vue, l’architecture des lieux, la dĂ©coration de l’appartement, ou la vie intime des habitants ? Tous les codes de la convivialitĂ©Ì sont chamboulĂ©s. Qui observe qui ou quoi ?

Communiqué de presse (G)round Up ! 2022

The Institute of Contemporary Arts de Londres et le collectif La Clef Revival accueillent la cinĂ©aste Françoise Romand pour la projection d’Appelez-moi Madame lors de l’évĂšnement (G)Round Up !

(G)Round Up ! Une expĂ©rience unique du 28 au 30 octobre 2022 Ă  Londres

Projections de films, symposiums, cinĂ©-repas et autres moments de partage seront proposĂ©s par le prestigieux ICA de Londres pour soutenir le cinĂ©ma militant. 

Il s’agit d’un programme en quatre actes, destinĂ© Ă  mettre en avant l’importance des moyens alternatifs et collectifs d’exposer des films et ainsi soutenir Le collectif la Clef Revival dans son projet de rachat du cinĂ©ma La Clef, un cinĂ©ma Ă  but non lucratif, dans le quartier latin de Paris qui s’Ă©tait fermĂ© de maniĂšre controversĂ©e en 2018. La ClĂ© Revival avait investi illĂ©galement le lieu pendant deux ans pour lui rendre son objectif initial avant d’en ĂȘtre dĂ©logĂ© en mars 2022. Les membres du collectif appellent Ă  l’aide pour pouvoir racheter le cinĂ©ma. Ils ont dĂ©jĂ  collectĂ© plus de 160 000€.

Appelez-moi Madame sera projetĂ© lors du 4Ăšme acte de cet Ă©vĂšnement (G)Round Up ! le dimanche 30 octobre lors de la clĂŽture.

Le film de Françoise Romand Ă©tait le premier qui abordait une histoire transsexuelle en France dans les annĂ©es 80. Sa projection dans ce lieu mythique qu’est l’ICA of London symbolise le soutien spectaculaire reçu par le collectif La Clef Revival de la part de communautĂ© cinĂ©matographique.

Appelez-moi Madame, un des premiers documentaires-fictions de Françoise Romand, produit pour TF1, alors tĂ©lĂ©vision publique, a fait l’effet d’une bombe en 1986. Il a reçu le prix Golden Gate du Festival de San Francisco.

Voici son pitch, on comprendra facilement pourquoi il a toute sa place dans la programmation de (G)round Up ! mais vous pouvez dĂ©cider de passer ce paragraphe si vous prĂ©fĂ©rez bĂ©nĂ©ficier de l’avalanche de « moments Â» inattendus proposĂ©s par un montage subtil et les personnalitĂ©s complexes des acteurs. Dans un petit village normand, vivaient un couple de communistes avec leur fils adolescent. Le mari, dĂ©fraie la chronique quand, Ă  55 ans, revĂȘtu d’une robe, il fait le tour des petits commerces en disant que maintenant il s’appellera Madame. Sa femme, directrice de l’école maternelle, l’a soutenu dans sa transformation aux yeux de tous. Le tournage a Ă©tĂ© Ă  la fois dĂ©licat et constructif, la cinĂ©aste se souvient : « PoĂ©tesse, Ovida Delect, devenue transsexuelle, Ă©tait trĂšs inquiĂšte de son image. Toutes les nuits, elle Ă©crivait des textes que je devais Ă©couter religieusement dĂšs mon arrivĂ©e. Alors, je lui ai demandĂ© de prĂ©senter le film dont elle rĂȘvait Ă  la camĂ©ra. Se baser sur ses rĂȘves et ses fantasmes m’a inspirĂ© d’autres sĂ©quences
 Â»

À propos de Françoise Romand, le cinĂ©ma dans les gĂšnes


Ciotadenne dont la famille a marquĂ© l’histoire de La Ciotat avec un grand-pĂšre maire et un arriĂšre-grand-pĂšre ayant tournĂ© dans les premiers films des frĂšres LumiĂšre dont « L’arroseur arrosé ». Son autre arriĂšre-grand-pĂšre Ă©tait lui chef de gare lors du tournage du cĂ©lĂšbre « ArrivĂ©e d’un train en gare de La Ciotat Â» de 1895. À croire que le cinĂ©ma fait partie de l’ADN de Françoise Romand.

Françoise Romand est diplĂŽmĂ©e d’une grande Ă©cole de cinĂ©ma, l‘IDHEC (Institut des Hautes Études CinĂ©matographique) devenue la FEMIS, (l’école nationale supĂ©rieure des mĂ©tiers de l’image et du son) en 1988 et a enseignĂ© son art, le cinĂ©ma, Ă  Harvard.

Son film de promotion de l’IDHEC « Rencontres
 Â» dont elle dit « que cet essai oubliĂ© portait en germes tout ce que j’ai explorĂ© par la suite, documentaire fiction oĂč le rĂ©el interroge la fiction, autofiction, happening. Â»

Elle commence sa carriĂšre professionnelle de rĂ©alisatrice avec « Mix-Up ou MĂ©li-mĂ©lo Â» oĂč elle Ă©labore une stratĂ©gie de mise en scĂšne dans les documentaires, inĂ©dit et transgressif Ă  l’époque. 

TournĂ© en 1985, « Mix-Up ou MĂ©li-mĂ©lo Â» obtient une reconnaissance critique aux États-Unis. AprĂšs sa dĂ©couverte par Vincent Canby du New York Times, le critique du Chicago Reader, Jonathan Rosenbaum, le sĂ©lectionne premier des dix meilleurs films de 1988 et dans les 15 meilleurs des annĂ©es 1980 aux cĂŽtĂ©s de Ridley Scott, Martin Scorsese, John Cassavetes, Chris Marker, Alain Resnais, Jean-Luc Godard.

« Appelez-moi Madame Â» (Call Me Madame) remportera le mĂȘme succĂšs et le prix Golden Gate du Festival de San Francisco. C’est un vĂ©ritable choc Ă  sa sortie Ă  la tĂ©lĂ©vision en 1986.

Sa premiĂšre fiction, « PassĂ© ComposĂ©, » est prĂ©sentĂ©e Ă  la Semaine de la Critique Ă  la Mostra de Venise.

Au tournant du siĂšcle, elle enseigne le cinĂ©ma Ă  l’UniversitĂ© de Harvard oĂč en liaison avec son travail cinĂ©matographique, elle explore les ramifications sur Internet, invente le premier webdoc Â«Â IKitchenEye » et organise des happenings sur la scĂšne underground parisienne avec ses « CinĂ©-Romand » dont elle Ă©dite un DVD en 2009. 

Un nouveau CinĂ©-Romand sera rĂ©itĂ©rĂ© Ă  Marseille le samedi 3 dĂ©cembre 2022 Ă  la suite du Festival Films Femmes MĂ©diterranĂ©e oĂč certains de ses films seront projetĂ©s.

Son autofiction, « ThĂšme Je « , Ă©voluera pendant 10 ans en diffĂ©rentes versions jusqu’à la finale gravĂ©e sur DVD. 

En 2020, le Prix de la SCAM, (SociĂ©tĂ© Civile des Auteurs MultimĂ©dias), le prix Charles Brabant lui est dĂ©cernĂ© pour l’ensemble de son Ɠuvre. 

En 2021, Jonathan Rosenbaum a classĂ© « Mix Up » parmi les 10 meilleurs films de femmes de tous les temps.

Films de Françoise Romand

Site Internet : Romand.org

Contact presse :

Laetitia Vichy

presse@romand.org

Communiqué de presse Corsica-2022

À l’avant-garde du « Docu-fiction Â», Françoise Romand mise Ă  l’honneur au Festival Corsica Doc

Appelez-moi Madame sera projetĂ© lors de la 16Ăšme Ă©dition du Festival Corsica Doc intitulĂ© cette annĂ©e FĂ©minins/Masculins
 Fictions/Documentaires Ă  Marignana le mardi 11 octobre Ă  18h00 et le dimanche 16 octobre Ă  14h au cinĂ©ma Laetitia Ă  Ajaccio.

Continuer la lecture de « CommuniquĂ© de presse Corsica-2022 »

Revue de presse – Mix-Up (1985)

TournĂ© en 1985, Mix-Up n’a pas cessĂ© de suscitĂ© l’intĂ©rĂȘt du public et des critiques. Vous le verrez au travers de cette revue de presse qui commence dĂšs 1986 !

Jonathan Rosenbaum : Dix meilleurs films dirigés par une femme septembre 2023


Ă  lire sur : https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/la-vod-de-la-semaine/la-vod-de-la-semaine-mix-up-ou-meli-melo-de-francoise-romand-795601

La vod de la semaine. « Mix up ou mĂ©li-mĂ©lo » de Françoise Romand DĂ©couverte d’une cinĂ©aste mĂ©connue, Françoise Romand, dont le premier film, plein de fantaisie et d’inventivitĂ©, retrace de façon synthĂ©tique l’expĂ©rience de deux Anglaises Ă©changĂ©es Ă  la naissance par erreur. Une pĂ©pite concise et farfelue Ă  la fois.

PubliĂ© le Vendredi 19 mai 2023 Vincent Ostria « MIX UP OU MÉLI-MÉLO » DE FRANÇOISE ROMAND. FRANCE, 1985, 1 H 00 

A voir sur universcine.com 

Y a-t-il des cinĂ©astes injustement mĂ©connus? C’est certain. On peut citer le cas de Marcel Hanoun, stylistiquement proche de Robert Bresson, qui n’obtint jamais la reconnaissance qu’il mĂ©ritait. Mais il en est de plus obscurs encore, dont le statut marginal reste surprenant, eu Ă©gard Ă  la qualitĂ© et l’originalitĂ© de leur travail. Prenons le cas de Françoise Romand, qui tourne depuis 1977, et dont le premier long-mĂ©trage, « Mix-up ou mĂ©li-mĂ©lo », fut produit par la tĂ©lĂ©vision française en 1985. Sur le papier, il s’agit d’un documentaire : il retrace l’histoire de Peggy et Valerie, deux Anglaises du mĂȘme Ăąge qui furent Ă©changĂ©es par erreur Ă  la naissance et ne dĂ©couvrirent la vĂ©ritĂ© que vingt ans plus tard. On peut imaginer qu’Étienne Chatiliez s’est inspirĂ© de cette histoire vraie pour sa farcesque « Vie est un long fleuve tranquille ». Grosso modo, la cinĂ©aste met en scĂšne l’histoire in situ avec le concours des femmes Ă©changĂ©es et de leurs familles qui, on l’apprend, se connaissaient. Ces personnes tĂ©moignent face camĂ©ra et jouent des saynĂštes. Françoise Romand les filme de façon synthĂ©tique, ludique, avec un sens du cadre trĂšs rigoureux. D’une certaine maniĂšre, « Mix-up » est un anti-documentaire car on ne laisse jamais tourner la camĂ©ra sans intervenir (mĂ©thode Wiseman). Au contraire, les personnages rejouent leur vie, y compris des Ă©pisodes de leur jeunesse ; d’autres fois des figurants incarnent leurs rĂŽles lorsqu’ils Ă©taient enfants. À ce travail synthĂ©tique tournĂ© en 16 mm s’adjoignent des bribes de films de famille en 8 mm. Il y a dans cette Ɠuvre un caractĂšre net, brut et graphique, dont la folie douce fait le charme irrĂ©sistible. En prenant le contre-pied des clichĂ©s sur le « cinĂ©ma du rĂ©el » , en Ă©purant la rĂ©alitĂ© Ă  sa guise et en la rĂ©interprĂ©tant, Françoise Romand invente un nouveau style de cinĂ©ma oĂč la vraie vie devient Ă  son tour une fiction, qui permet de sortir enfin de la sacro-sainte routine du documentaire alternant interviews et sĂ©quences filmĂ©es sur le vif. Nous reviendrons sur cette rĂ©alisatrice trop ignorĂ©e, trop discrĂšte.

Vincent Ostria, mai 2023


Jonathan Rosenbaum, critique du Chicago Reader

Top Ten 1988 revu en 2022

https://jonathanrosenbaum.net/2022/02/top-ten
Mix-up classĂ© 1er des 10 meilleurs films de l’annĂ©e 88 par Jonathan Rosenbaum en fĂ©vrier 2022

Silvia Nugara, AH ! C’EST MOI!? LE CINÉMA-MIROIR DE FRANÇOISE ROMAND, filmidee.it , 2 mai 2016


Her masterpiece poses a genuine challenge by making art and life indistinguishable.

Jonathan Rosenbaum, Sight & Sound, volume 20 issue 10, octobre 2010

Le documentaire n’aurait pas Ă©tĂ© le mĂȘme si je l’avais tournĂ©e aujourd’hui.

Françoise Romand, Le Midi Libre, 30 septembre 1997

Curieuse affaire, curieux documentaire, trĂšs inventif, trĂšs malicieux, qui n’hĂ©site pas Ă  jouer sur le registre de l’humour et de l’histoire Ă  dormir debout.

Jean-Philippe Tessé, Les cahiers du cinéma, décembre 2006

One of the most remarkable and innovative documentaries ever made [
].

Jonathan Rosenbaum, Chicago Reader, March 3, 1995

Jonathan Rosembaum, Chicago Reader, Top 10 – The Best Movies of 1988


Les fiches du cinĂ©ma – FrĂ©dĂ©ric ARON

… « Car c’est un vĂ©ritable bijou. Tout au long d’un rĂ©cit passionnant, ce documentaire d’une heure invente une forme unique, ciselĂ©e tant par la libertĂ© et l’inventivitĂ© d’une cinĂ©aste inspirĂ©e que par l’aventure humaine que constitue le film. »


Sight & Sound – Jonathan ROSENBAUM (english)            


Culturopoing – Marion ODDON


New York Times – Vincent CANBY

« A deliciously oddball movie… sounds like the synopsis for a hilarious if cruel comedy… It’s the work of a filmmaker of original vision… »


Los Angeles Times – Michael WILMINGTON

… »A queer, distanced, high-tech style, with carefully composed and balanced frames, symbolic settings and many obviously scripted and staged scenes. There’s a pristine, farcical quality about the style, but its very overcomposed rigor ironically suggests the absurdity of a world where havoc can be wreaked by mere chance, where things simply can’t be controlled. Mix Up is as unique and interesting a documentary as you’re likely to see for quite a while. »


Village Voice – David EDELSTEIN

« …her intelligence and point of view – along with her youth and foolhardiness – is manifest in every frame. » 


Afterimage – BĂ©rĂ©nice REYNAUD


https://mubi.com/lists/jonathan-rosenbaums-1000-essential-films     


https://mubi.com/films/mix-up


San Francisco Examiner – MichaĂ«l SRAGOW


Chicago Reader – Jonathan ROSENBAUM (1995)


Revue de presse – Appelez-moi Madame (1986)

Interview des étudiants cinéma de Corte pour le Festival Corsica Doc

News.ESEuro 8 novembre 2022


Fréquence-sud.fr 8 novembre 2022 par Marion Miguel Paredes


La Marseillaise 3 novembre 2022 par Catherine Walgenwitz


MĂ©diapart – Jean-Pierre Thibaudat – Francoise Romand, cinĂ©aste des ĂȘtres recomposĂ©s

« On est loin, trĂšs loin des clichĂ©s accolĂ©s au mot « transsexuel ». Loin des villes, loin des paillettes, loin de TaĂŻwan. Nous sommes dans un village normand, non loin de Caen. Jean-Pierre a Ă©tĂ© un jeune rĂ©sistant, arrĂȘtĂ© Ă  17 ans, il part en dĂ©portation, quand il revient il ne pĂšse plus que 27 kilos. Il milite au parti communiste, Ă©crit des poĂšmes depuis toujours. Paul Eluard en a lu un lors d’un meeting  dans la salle de MutualitĂ© lorsque Jean-Pierre Ă©tait Ă©tudiant Ă  Paris.

Jean-Pierre se marie donc avec Huguette, ils ont un fils, Jean-NoĂ«l. Ce n’est que tardivement qu’il rĂ©veille et affirme la femme qui sommeillait en lui. Huguette, par amour, l’accompagne dans ce voyage dont elle et leur fils avaient perçu des premiers signes : discrĂštement, Jean-Pierre s’habillait en femme et s’en allait par les rues du village. Jean-Pierre devient Ovida, c’est aussi son nom de poĂšte. »


TĂ©lĂ©rama – François Ekchajzer – Les Rencontres de Montreuil documentent le genre

« Si certains choix de rĂ©alisation comme la texture de l’image accusent l’Ăąge avancĂ© d’Appelez-moi Madame, la libertĂ© de style et de ton dont y fait preuve Françoise Romand comme la dĂ©contraction avec laquelle Ovida Delect assume et revendique ce qu’elle est jusque dans ses extravagances donnent Ă  ce film mĂ©connu une modernitĂ© rafraĂźchissante. L’Ɠuvre facĂ©tieuse et touchante d’une rĂ©alisatrice… Un film qui interroge par ricochet le caractĂšre corsetĂ© ou impersonnel de la plupart de « nos » documentaires dits « de sociĂ©tĂ© ». »


Chronicart – Jean-Philippe TESSE

« …Mise en scĂšne comme mise en situations loufoques et toujours bien senties, qui racontent quelque chose des personnages Ă  la maniĂšre d’un psychodrame ; mise en scĂšne au sens plus classique d’une attention toujours tenue pour le cadre et le montage, qui lui fait chercher des angles, des amorces, des broderies formelles qui cassent l’Ă©vidence et portent les personnages au-delĂ  de leur histoire, vers une mĂ©lancolie parfois, un horizon de grandeur toujours. Epatant. »

Alternative libertaire – ADELINE

Chicago Reader – Jonathan ROSENBAUM

Les fiches du cinĂ©ma – FrĂ©dĂ©ric ARON

… « Françoise Romand filme le rĂ©el avec une lĂ©gĂšretĂ© et une fantaisie inĂ©dites dans la production actuelle. Ses effets Ă  la MĂ©liĂšs invoquent un cinĂ©ma des origines, primitif et troublant. Sa signature : des scĂšnes dĂ©coupĂ©es en plans fixes, un peu bancales, oĂč la fiction s’engouffre dans la banalitĂ© du quotidien. Ovida et Huguette ouvrent le film en poussant la chansonnette, rejouent la pause d’une photo du passĂ©, s’improvisent animatrices dans un studio de radio… Tout est fabriquĂ©… »

VICE – FrĂ©dĂ©ric GENDARME

Charlie Hebdo – StĂ©phane BOU

… « Croyez-moi : le dernier plan du film, dans lequel Jean-Pierre-Ovida, en robe de mariĂ©e, et sa femme, Huguette, se tiennent par les Ă©paules en nous regardant droit dans les yeux, est une des images les plus tendrement grotesques et Ă©mouvantes qu’il vous sera jamais donnĂ© de voir, comme au croisement du monde de Fellini et de celui de Gombrowicz. »

Culturopoing

New York Times – Vincent CANBY

Revue de presse – Baiser d’encre (2015)

Les artistes de street art, Ella & Pitr, affichent leur amour et leurs fantaisies sur les murs du monde. GĂ©nĂ©ration Y, la vie et l’Ɠuvre intrinsĂšquement liĂ©es, ils puisent leur inspiration dans leur vie quotidienne dont les rĂȘves composent une nouvelle rĂ©alitĂ© pleine d’humour et de tendresse. Ils sillonnent la planĂšte avec leurs deux jeunes enfants, exposant leurs affiches dans les rues ou en galeries, maniĂšre gĂ©nĂ©reuse de coller Ă  tous leurs publics. Françoise Romand, inspirĂ©e par cette Ă©tonnante saga familiale, propose une dĂ©licieuse fantaisie montrant qu’il existe mille maniĂšres de rendre le monde plus beau Ă  condition de s’en emparer avec l’esprit critique qu’exige toute crĂ©ation.

Revue de presse :